ET APRÈS? La vie après le diagnostic de l’autisme

Le 29 juin dernier eut lieu au Centre Il Est Écrit une conférence sur l’autisme, organisée par Christian Mothers, un groupe de mamans adventistes de Montréal. La conférence ne visait pas seulement à discuter du spectre de l’autisme, mais également d’aborder l’aspect communautaire et de service qui est si peu discuté. Comment aider les parents suite au diagnostic? Comment prêter main-forte à ces parents souvent dépassés par la logistique et la planification qui suit souvent l’annonce du diagnostic? Et les parents, vers qui peuvent-ils se tourner une fois qu’on leur a annoncé que leur bout de chou est atteint? Pour répondre à ces questions, Mme Carmen Lahaie , présidente de l’organisme Autisme Montréal, accompagnée de trois autres intervenantes – Mme Imane Euchi, Mme Jennifer Michel et Mme Geneviève Campeau – et d’une étudiante au DESS en santé mentale – Mme Nadège Katende – sont venues à IEE.

Elles ont répondu pendant plus d’une heure, en tant que panélistes, aux différentes questions posées par l’hôtesse, Mme Nadia Camara, du groupe Christian Mothers. De l’alimentation aux ressources, tout a été touché par les panélistes. Évidemment, les connaissances et l’expérience de Mme Lahaie étaient inestimables. Quelle ne fut pas d’ailleurs notre surprise de l’entendre parler de sa foi! Le tableau brossé par les panélistes en est un qui demande du courage, mais qui est empreint d’espoir. Les parents, tout comme l’entourage voulant s’impliquer dans la vie d’un enfant autiste, doivent prendre en charge la situation et l’affronter avec l’aide de la foi. Chaque enfant étant différent et l’autisme étant un spectre, il est impossible de prescrire une marche à suivre. Mais en prenant le temps de connaitre l’enfant, de comprendre ses réactions aux éléments (environnementaux, alimentaires et circonstanciels), on peut faciliter la vie de l’enfant… et des parents. En ce qui concerne l’entourage, il faut prendre le temps de se faire connaitre de l’enfant, afin de minimiser ses craintes. Le mieux est de se rendre à même le milieu de l’enfant et s’y intégrer, plutôt que de l’emmener dans un lieu où il n’a ni contrôle ni repère. ET APRÈS? La vie après le diagnostic de l’autisme La soirée s’est close après une période de questions haute en émotions et un moment de discussion ouverte avec les panélistes. Christian Mothers remercie le CIIE de lui avoir ouvert ses portes. Le Centre s’y prêtait parfaitement, par sa vocation de servir la communauté. Comme l’a dit une des jeunes filles ayant assisté à la conférence, tous ceux qui y étaient sont « maintenant chargés de transmettre l’information reçue et d’apporter des changements là où ils le peuvent ».