Lidia, notre amie…

LIDIA, NOTRE AMIE, S’EST ENDORMIE, MAIS JE VAIS LA RÉVEILLER

Notre chère Lidia s’est éteinte le 10 mai dernier, jour de la Fête des mères, entourée de son mari et des cinq enfants de la famille. Celle qui était pour notre collaborateur Sylvain Duval à la fois une épouse chérie, sa meilleure amie et une collaboratrice fidèle dans la mission, s’est endormie après avoir lutté pendant plus de huit mois contre le cancer au cerveau qu’on lui avait découvert.
Nous avons tous souhaité que Dieu lui offre le miracle d’un retour à la santé et l’Église, un peu partout au Québec et à travers le monde, a prié avec ferveur en ce sens. J’aurais aimé que cet article soit un témoignage de guérison… Mais si notre Père n’a pas opéré pour Lidia le miracle de guérison espéré, nous pouvons tous témoigner de ce qu’il s’est manifesté puissamment tout au long de sa maladie. Comme mon ami Sylvain aime le dire : «il faut continuer à louer Dieu, car Lidia était une femme de louange, qui mettait toute sa confiance en Lui.».
Comment Dieu s’est-il manifesté?
D’abord par la foi indéfectible qu’il a placée dans le cœur de Lidia. Lorsqu’elle a su la gravité de sa maladie, elle a simplement dit à ses proches et aux médecins : «Ma vie est entre les mains de Dieu. Je vais utiliser tous les moyens naturels pour fortifier mon corps. S’il veut me guérir, il en a le pouvoir; et si le moment est venu pour moi de m’endormir, je suis prête.» Quel abandon ! Quelle confiance !
Ce fut d’ailleurs une grâce de Dieu qu’elle ait pu, après une grave hémorragie au cerveau, retrouver de manière spectaculaire et inattendue ses facultés mentales, sa capacité de parler et une partie de son énergie. Dieu lui a donné du temps pour exprimer sa foi et pour la partager avec sa famille et ses proches.
Même lorsque sa santé a décliné, la grâce de Dieu s’est manifestée à travers un réseau de soutien à ses côtés. Sylvain et sa famille se sont donnés sans compter, et ils aussi ont expérimenté ce que signifie la fraternité chrétienne. De nombreux frères et sœurs se sont relayés pour assurer à Lidia les soins dont elle avait besoin, chez elle, puis à l’hôpital, jusqu’à son dernier souffle.
Lors des funérailles, en l’Église adventiste espagnole de Montréal, on sentait de manière palpable, au-delà des pleurs et des questions légitimes, l’atmosphère de louange, de foi, de fraternité, d’espérance, qui nous a animés tout au long de cette épreuve. Oui, les paroles et la promesse de Jésus à propos de son ami Lazare s’appliquent sans aucun doute à Lidia : «Lidia, notre amie, s’est endormie, mais je vais la réveiller.» Son fils, José David, a exprimé avec émotion lors de la cérémonie son désir de tout faire pour retrouver sa mère au grand Jour de la résurrection. Que Dieu exauce cette prière, non seulement pour lui, mais pour chacun d’entre nous !
Amen, viens, Seigneur Jésus !

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